Chef ou Cheffe de clinique avec ou sans FMH - 80%
Vous accueillez, évaluez et prenez en charge thérapeutique des personnes de plus de 16 ans souffrant des séquelles de torture ou de guerre (physiques, psychologiques, sociales), ou de leurs proches.
Des professionnelles et professionnels d'organisations internationales et humanitaires sont aussi pris en charge.
Vous évaluez les types de torture, de leurs impacts sur la santé mentale, physique et sociale avec différents outils et établissez des constats et des rapports.
Vous vous chargez également de l'évaluation des autres types de violences interpersonnelles subies et agies.
Vous traitez les patients et patientes selon une approche interdisciplinaire (collaboration étroite avec les autres collègues de l'Unité et du Service, et le réseau genevois pour les personnes migrantes).
En renfort, vous avez la possibilité de prendre en charge d'autre types de victimes (cas de violences domestiques, violences de rue, traite des êtres humains, mariages forcés ).
Vous participez aux activités du Service de médecine de premier recours (permanences, colloque médical, formations, groupes de travail ).
De plus, vous participez aux activités externes de la CTG (formations externes, représentations...) ainsi qu'aux activités internes de la CTG (colloques d'équipe, supervisions, intervisions, développement et application d'outils spécifiques d'évaluation ).
Vous prenez part à des activités de réseau sur le plan cantonal et fédéral.
Une implication est demandée pour le déploiement de l'activité de la CTG (élaboration de stratégie, participation à la visibilité de la consultation et à l'évaluation des besoins).
Vous êtes titulaire du diplôme de médecin ou disposez d'une formation jugée équivalente par la Commission des professions médicales (MEBEKO).
Vous êtes en possession d'un droit de pratique cantonal si titre FMH obtenu.
Une expérience en tant que cheffe ou chef de clinique de 2 ans au moins, avec au moins 1 an d'expérience en psychiatrie avec les personnes migrantes, est requise.
Une expérience en médecine psychosomatique, médecine tropicale ou humanitaire, médecine légale et expertises médicales, est un plus.
La maitrise de la langue française est exigée, une bonne connaissance de l'anglais est souhaitée.
Une bonne connaissance et un intérêt personnel de la problématique des populations migrantes, du système de santé suisse, de la politique d'asile suisse et du domaine du psychotraumatisme (notamment complexe) sont requis.
Vous possédez l'aptitude à travailler de manière autonome et à gérer des situations de stress. Grâce à votre grande capacité d'écoute et à votre capacité à créer des liens, vous n'avez aucune difficulté à travailler en équipe.
Vous savez également travailler dans un contexte multidisciplinaire et hospitalo-universitaire afin d'assurer une prise en charge globale des patients et patientes (contact avec le personnel infirmier, social, les juristes et avocat-es, les interprètes, le réseau de soins tel que l'Unité santé asile réfugiés).
Vous avez de l'aisance à établir des constats et rapports médicaux pour différentes institutions.
Un intérêt pour l'enseignement et l'encadrement de stagiaires est un plus.